Dans toutes les histoires, il y a toujours un tournant.

Pour San Leonardo, c’est à la fin des années soixante que Anselmo Guerrieri Gonzaga, agriculteur et vigneron passionné, a laissé à son fils Carlo la tâche de donner un nouveau visage à la propriété familiale.

Les vignobles de San Leonardo ont beaucoup changé :
Le guyot et le cordon éperonné ont été déployés à côté de la pergola et des nouveaux cépages comme le Cabernet Sauvignon ont été introduits à côté du Carmenere et du Merlot.

1982 a été l’année de la récolte zéro, celle qui a produit le San Leonardo tel que nous le connaissons aujourd’hui.
Suite à l’arrivée des premières barriques, la cave ne fut plus travaillée sur la base d’assemblages définis dans le vignoble, mais sur l‘assemblage des vins décidé après des mois de maturation dans le bois.

Dès cette même année, San Leonardo est devenu l’un des grands noms de l’œnologie italienne.
Cela est le résultat de la conviction de Carlo Guerrieri Gonzaga que sa terre avait des caractéristiques si particulières qu’il pouvait suivre la voie de l’excellence viticole.

La maison San Leonardo a vécu un renouveau radical.

À première vue, rien ne semble avoir changé par rapport au passé et la propriété se présente encore aujourd’hui comme un « hortus conclusus » (jardin clos) régulé par les valeurs de son propre monde.

Mais derrière cette porte qui protège le domaine, il n’y a plus seulement des champs de maïs ou de blé ou des plants de mûriers pour la culture du ver à soie.
Aujourd’hui, il existe également un jardin de vignes plantées selon des critères très stricts, dont les rangs parlent de la culture du vin.